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Dakar, Dakar, Senegal
Président de l'Association Pour l'Education et la Culture Islamique au Sénégal (A.P.E.C.I.S)

vendredi 30 janvier 2009

El Hadj Abdoul Aziz Sy Dabagh


El Hadj Abdoul Aziz Sy, quatrième fils d'El Hadj Malick Sy, est né en 1904 de Sokhna Safiétou Niang Il eut la chance d'être éduqué par son père ses grands frères et les Moukhadams de son père.Fort de sa formation à l'université de Tivaouane où professaient tout ce que comptait le Sénégal comme de meilleurs enseignants, El Hadj Abdou Aziz Sy fit comme son père des voyages afin de voir ce qu'il y a dans les autres contrées du pays . Ainsi il partit voir un des compagnons de Maodo, Serigne Hady Touré. Pour parfaire sa culture, il fréquenta plusieurs centres d'excellence, notamment celui de Mbacoumé, dans le CayorPuis en 1930 à l'age de 26 ans il partit à Saint- Louis qui était un passage obligé de tout érudits, il y resta jusqu'en 1937 chez Serigne Birahim Diop . Il entreprend le pèlerinage à La Mecque avec son ami Lamine Gueye en 1947. Il acquiert rapidement une réputation de poète et de chanteur en dirigeant les Chœurs des talibés de son père ce qui contribuera à lui assurer une solide popularité parmi les membres de la confrérie.Le rassembleur de toutes les forces sociales ,philosophe, moraliste et poète, il faisait autorité de par sa sagesse et sa culture. Dans ce Sénégal pré et post-indépendance traversé par tous les courants et où tout le monde cherche à se mettre devant, "Dabakh" (qui est bon)a choisi d'être à l'écoute et au service des hommes. Donc à équidistance des leaders politiques selon certaines sources proches de la famille, tout en lui était simplicité, humilité, générosité et disponibilité. En somme, il rassurait.Serigne Abdoul Aziz Sy, c'est aussi le républicain qui n'hésite pas à s'impliquer en temps de crise pour aplanir les divergences entre forces sociales. Le sage de Tivaouane n'était pas un homme qui se taisait quand sa société était en danger. Face aux menaces qui guettent ses compatriotes, il a toujours demandé aux chefs religieux de tenir un langage de vérité à leurs fidèles. Au pouvoir temporel, il a toujours rappelé que rien n'allait plus dans ce pays en raison des hommes faux, corrompus et malhonnêtes exploitant honteusement les populations. Dans le domaine économique, Abdoul Aziz n'échappe pas à la règle et tire de ses fonctions d'appréciables subsides. Il possède plusieurs concessions agricoles, en particulier dans la région de Saint-Louis, dont l'exploitation est assurée par ses talibés. Il s'illustra non seulement par son érudition mais aussi par ses prêches, son engagement pour la cause islamique, ses nombreux écrits en arabe et une importante biographie de son père, El Hadj Malick Sy. Pacifique dans l'âme, humble, courtois et discret, Serigne Abdou Aziz a su tisser dans les pays arabes, notamment au Maroc et en Arabie Saoudite, un tissu relationnel très dense, avec un seul et unique objectif: cimenter la Umma islamique.Effacé, bien qu'eût atteint les limites de l'imaginable. il s'est toujours considéré, preuve d'une rare modestie, comme un simple disciple parmi ceux de son vénéré père. Par son attachement à l'esprit et à la lettre du Coran et de la sounah, il fut l'exemple achevé du soldat de la foi. Par sa présence rassurante, il a su relever, avec beaucoup d'humilité, son illustre prédécesseur. Par la grâce de Dieu, il a été des serviteurs du Prophète qui ont élevé la tolérance au rang de sacerdoce. S'étant toujours préoccupé de la formation religieuse et de l'éducation de base des croyants, Serigne Abdou s'est fait un honneur de contribuer à l'unité et à la concorde entre confréries.Fervent partisan de la paix, il s'est personnellement investi pour en appeler à l'union des coeurs et des esprits.Parler de Serigne Abdou, quelque angle que l'on puisse prendre, ne revient qu'à une chose : "daa baakh" (c'est un homme de bien). Après avoir veillé quarante (40) ans sur l'héritage et le temple de Maodo, il est rappelé à dieu le 14 septembre 1997coicidant avec un brouillard qui a durer toute la journée et pourtant on était en été ce que tout le monde voyait comme étant un signal fort,Dabakh le rassembleur s'en alla ainsi.

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